On y distinguait 11 contrées principales : à l'Ouest, la Mysie, la Lydie, la Carie, la Lycie; au Nord, la Bithynie, la Paphlagonie, le Pont; au Sud, la Pamphylie, la Pisidie et la Cilicie; au centre, la Phrygie et la Cappadoce. Tout le rivage occidental était occupé par les colonies grecques : les Éoliens au Nord, les Ioniens au centre, en Lydie, les Doriens au Sud, y avaient fondé des villes qui le disputaient, pour la richesse, la civilisation et la puissance, à celles de la Grèce. Les îles principales qui en dépendaient sont celles de Lesbos, Chios, Cos, Samos, Rhodes, sur la côte occidentale, Chypre au Sud; toutes ces îles furent occupées et colonisées par les Grecs.
Les Micrasiates ou Grecs d’Asie mineure sont les Grecs et les chrétiens orthodoxes non grecs originaires d'Asie Mineure (en grec Mikra Asia), parmi lesquels les langues parlées sont le grec, le pontique (200 000 locuteurs en Grèce vers 2001) et le cappadocien (dont il reste des locuteurs en Grèce, redécouverts en mai 2005), mais aussi le turc (e.a. karamanli, turc écrit en caractères grecs), le laze, le géorgien ou même l'arabe (ces langues étaient encore présentes lors du recensement de 1951). Cette population se situait essentiellement en trois pôles : l’Ionie qui correspond à l’ouest de l’Asie mineure autour de la ville de Smyrne ; le Pont qui correspond à la région bordant la mer Noire et la Cappadoce qui se situe au centre de l’actuelle Turquie. L’ensemble des grecs d’Anatolie est une partie des grecs descendant des Ioniens mais également des descendants de populations autochtones hellénisées depuis l’Antiquité ou christianisées sous l’Empire Byzantin.
Le terme, également utilisé comme adjectif, désigne plus particulièrement les centaines de milliers (entre 1,2 et 1,5 million) de réfugiés grecs (au sens de chrétiens grecs orthodoxes, le millet rum) d'Anatolie expulsés de la Turquie vers la Grèce à la suite de la défaite des armées grecques par celle de Mustafa Kemal en 1922 (la Grande Catastrophe) et ensuite du Traité de Lausanne de 1923, et leurs descendants. Officiellement, ils ne seraient plus aujourd’hui que 3000.
A partir de 1922, le style de musique orirentale "Smyrnaika" avec des influences turques et arabes mais également tziganes et arméniennes a été emporté avec les réfugiés grecs et a eu une large influence sur le style rébétiko.
Les danses originaires des ces régions sont nombreuses :
Asie Mineure (Erithreas)
Alatsatiani
Olmaz
Syrtos Karambourviotikos
Asie Mineure (Cappadoce)
Ai Vasiliatikos ou Ez Vasili
Horos Koutalyion
Horos Leilaloum
Horos Maherion (danse des couteaux)
Horos Mandilion (danse des mouchoirs)
Konialis
Ntipasha
Sei Tata
Sarakatsani
Apano Stin Triandafilia
Despo
Diplos Horos
Horos Katsa